CR de la rencontre avec les révolutionnaires syriens à l’Assemblée nationale le 1er octobre par Stefan Bekier

Article  •  Publié sur Souria Houria le 15 octobre 2013

Réunion d’information et de débat

avec des représentants de la résistance syrienne de l’intérieur,

organisée le 1er octobre 2013 à l’Assemblée nationale par Philippe Baumel, député PS, membre de la commission des Affaires Etrangères (gauche du PS ?, proche de Montebourg ?).[1]

(notes de Stefan Bekier, militant de la Gauche anticapitaliste / Front de Gauche)

Salle Colbert comble (300 places). Un bon nombre de femmes et hommes politiques ; également, pas mal de militants des divers collectifs de solidarité et d’aide à la révolution syrienne, des Syriens vivant en France, des journalistes.

Initiative appelée Les voix de la Syrie libre, présentée comme une réponse aux appels à l’aide de l’opposition démocratique syrienne à la communauté internationale. Organisée visiblement en parallèle avec un appel signé par une trentaine d’élus PS et EELV, dont JC Cambadélis, Laurence Rossignol, Noël Mamère, etc., qui demande de livrer des armes aux insurgés syriens et de leur apporter plus d’assistance humanitaire et logistique.[2]

D’abord un détail, très irritant. Avant que la parole ne soit donnée aux révolutionnaires syriens invités, ce sont leurs hôtes français qui ont fait d’abord de bien longues interventions  –  Philippe Baumel et Emmanuel Wallon, mais surtout Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères, au moins 40 minutes d’une pénible « introduction au débat » dans une langue de bois bien rôdée. Suite à quoi, arguant du « peu de temps », ils ont osé demander « à nos amis syriens », de ne pas dépasser… 5 minutes par intervention. Heureusement personne n’a respecté cette injonction indécente.

D’abord donc les

Interventions des invités syriens

 

Yaihia NANAH, gouverneur du Conseil provincial de la province libre d’Alep [3]

Notre tâche essentielle : combler le vide laissé par le retrait des forces du régime ; assurer tous les services de base à la population, malgré nos moyens limités. En temps normal, il fallait 20 mln $ rien que pour les services de propreté. Or, nous n’avons en caisse que 2 mln $. Il faut réparer les infrastructures d’eau, d’électricité. Nous sommes en train de rouvrir les écoles, et organisons les épreuves de bac.

Ce n’est pas une guerre entre factions diverses, comme on le dit. C’est une guerre de tout un peuple contre la dictature.

Le Conseil de sécurité a donné l’impression d’être du côté d’Assad, et non du côté du peuple syrien. Le peuple syrien continuera sa révolution jusqu’à la victoire, car il mène une lutte pour sa survie.

On entend ici et là que ce serait une guerre confessionnelle. Je m’élève contre une telle affirmation. Je vous assure que rien de tel n’a lieu. Dans l’Armée syrienne libre (ASL) il y a aussi des chrétiens. Un exemple : récemment, un combattant chrétien a été tué, et il a été enterré par ses compagnons musulmans dans un cimetière musulman. Il y aussi des Musulmans, des Kurdes, des Arméniens, toutes les confessions. C’est un peuple qui vit et qui lutte ensemble. C’est le régime qui insiste et parle d’une guerre contre les minorités, sachant que l’Occident y est très sensible.

Ce régime détruit le patrimoine culturel mondial en Syrie. Et ce qui m’étonne, c’est que l’ambassadrice syrienne auprès de l’Unesco soit encore à son poste à Paris, malgré toutes ces destructions.

Nous sommes venus ici pour faire entendre une autre voix que celle du régime, lequel soigne sa communication.

60 % du territoire syrien sont des territoires libérés. Pourtant, les organisations humanitaires sont incapables d’acheminer l’aide humanitaire (car elles essayent de le faire au travers du Croissant Rouge, lequel transfère ensuite ces moyens au régime d’Assad… ; voir plus loin). Je déclare que nous, nous pouvons acheminer cette aide vers les populations.

 

Qasem SAAD AL DIN, membre et porte-parole du haut-commandement de l’Armée syrienne libre [4]

Je suis heureux d’être à cette tribune, dans un pays de liberté et de civilisation qu’est la France.

Je suis porteur d’un message du peuple syrien. Ceux qui portent la responsabilité de l’attaque chimique sont les peuples de l’Union européenne, de la France et de l’Amérique. Pourtant, ce sont des peuples amis du peuple syrien. Alors pourquoi je le dis ? Car les autres  –  Russie et l’Iran – ne sont pas amis du peuple syrien.

L’accord entre la Russie et les USA est un accord décevant, honteux. Tout le monde semble très heureux. Mais on oublie les 150.000 tués, les 300.000 blessés et les 7 millions de réfugiés. Je sais pourtant que si nous vous faisons porter la responsabilité, c’est grave. Une des raisons de faire porter la responsabilité de l’attaque à l’arme chimique à l’UE et aux USA, c’est qu’auparavant le régime l’a déjà fait. Et rien n’a été fait contre ça !

Il y a trois façons de tuer son peuple : avec des armes conventionnelles, avec des armes chimiques, et enfin en affamant son peuple et en empêchant l’arrivée de l’aide humanitaire.

Je suis venu en France très optimiste, car le peuple français aime la liberté. Je demande de soutenir davantage le président Hollande, lequel soutient le peuple syrien.

Nous demandons à la France de fournir des armes à l’Armée syrienne libre, mais des armes de qualité. Car ce régime ne partira pas tout seul. Il faut le contraindre. Nous ne demandons pas aux soldats français de venir se battre à notre place. Nous savons combattre. Nous demandons seulement des armes.

Le régime a bien profité des armes chimiques. Il a organisé un stockage de quantités énormes dans les régions qu’il contrôle. Il les a fait transférer aussi au Hezbollah et à l’Iran. Nous ne sommes pas très optimistes quant aux inspecteurs actuels. On leur tire dessus. On les empêche de travailler.

Nous demandons de soutenir le peuple syrien au nom de la fraternité humaine. Nous voulons maintenir toutes les minorités sur son territoire.

Je suis militaire. Je demande de l’aide pour pouvoir baisser le nombre de victimes. Dans chaque famille il y a un martyre. Nous serons victorieux – qu’on nous aide ou pas. Nous continuerons le combat.  L’Armée syrienne libre est une armée disciplinée. Il n’y a pas de craintes que les armes pourraient être dévoyées. On les utilisera à bon escient.

 

Raphaël PITTI, médecin urgentiste, membre de l’Union des organisations syriennes de secours médicaux

La plus grande catastrophe humanitaire et sanitaire du XXIe siècle. C’est pourquoi, il faut multiplier par 2 ou 3 le nombre de morts.

Toute l’aide des Nations Unies va au régime a travers du Croissant Rouge !

Il est étonnant que la communauté internationale ne tente pas d’imposer :

Petit carré noir des corridors humanitaires, et

Petit carré noir une couverture aérienne.

On est émerveillés devant les journaux télévisés lorsqu’un enfant est sorti des décombres lors d’un tsunami ou un tremblement de terre. Mais à Alep on laisse mourir les gens sous les gravats. C’est inacceptable. Pas de solution politique ? OK. Mais il faut l’aide humanitaire.

Je suis écœuré. Pourtant, je suis médecin des catastrophes, et médecin militaire. Jamais je n’ai vu des hôpitaux détruits, des médecins tués. Pourtant, on tolère ça.

Armés chimiques ? Pour des petites frappes, ponctuelles, p. ex. quant on veut déloger les soldats d’une tranchée ou d’une cave, on a les moyens de soigner les gens. Mais à grande échelle ?!

Auparavant, il y a eu 34 attaques chimiques. Elles ont fait 54 victimes. Mais de manière massive ? comme ce fut le cas le 21 août ? sur la ville de Damas ? Aucune structure médicale n’est capable de faire face. En milieux urbain ? 1.350 morts. Pourtant, les armes conventionnelles, les missiles, les bombes font en Syrie 5.000 morts par mois, plus 1.000 morts indirects, par manque de soins. Mais là, on laisse faire.

C’est une hypocrisie à l’échelle internationale. C’est scandaleux. Je suis révolté. Profondément révolté.(intervention très applaudie)

 

Lina SHAWAF, animatrice de la radio libre syrienne Rozana (qui émet de Paris)

Jeune journaliste indépendante en Syrie. Dit que la révolution est faite par les jeunes, mais que les médias internationaux n’ont pas de place pour ces jeunes-là. La radio Rozana (« la fenêtre qui laisse entrer la lumière ») http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/06/27/rozana-une-radio-syrienne-libre-a-paris_3437973_3218.html, se veut être la vois du peuple de l’intérieur. Financée par l’UE, mais n’a pas encore réussi à faire entendre sa voix. Un énorme vide dans les médias, qu’il fait combler.

Demande que les médias réservent plus de place au peuple syrien, car c’est lui qui souffre.

 

Bassma KODMANI,  politologue, ancienne porte parole du CNS et présidente de l’Arab Reform[5]

Ce que font les démocrates oppositionnels syriens :

Petit carré noir des actions de soutien à la population, de l’aide, pour préserver le tissu social ; car le régime fait tout pour inciter les gens à la haine ;

Petit carré noir organisent des groupes d’opposition aussi bien politiques que des associations de la société civile (avocats, juges, enseignants, étudiants, etc.) ; pour préserver la culture du droit ;

Petit carré noir élaborent des plans pour l’avenir de la Syrie, pour la reconstruction économique du pays, de l’Etat de droit, pour préparer dans l’ordre la période d’après la chute du régime ;

Petit carré noir on travaille sans relâche à la recherche d’une solution politique ; nous ne croyons pas à une solution militaire.

Les plus modérés parmi nous ont été accusés de trahison, de se laisser tromper par le régime. Nous avons été désavoués, discrédités. Nous parlons à tout le monde, y compris les personnes liées au régime. On cherche désespérément un accord honorable et une réconciliation. Pour sauver le pays.

Mais pas en préservant le régime d’Assad, qui est le responsable. Car ce régime peut très bien continuer à gouverner dans un petit périmètre, sans contrôler tout le pays, aux côtés des autres qui contrôlent d’autres régions.

On connait les groupes démocratiques au sein de l’ASL. Ils ont des noms, des chefs. Saad Al Din est un des leurs représentants. Ils n’ont pas cédé aux financements des islamistes.

Il faut une aide civile, médicale, logistique allant vers des groupes bien identifiés, fourniture d’armes aussi. On dit qu’il y a des « groupes extérieurs dominants ». L’aide civile et l’aide militaire doivent aller ensemble. Le régime peut très bien continuer à vivre sans problème à côté des « émirats » divers. On ne veut pas d’émirats islamiques.

La France a fait bouger les choses, mais cette détermination a été freinée par le discours mou des Américains.

 

Jean-Pierre FILIU, professeur d’études moyen-orientales à Sciences-Po

Il faut rendre visible ce qui se passe à l’intérieur de la Syrie. C’est à partir de la Syrie que se fera le Moyen-Orient. Le peuple a pris le pouvoir avec SA révolution.

Alep prépare l’après-Assad. 1 mln de personnes vit dans ce territoire libéré. Il y a des conseils, l’administration, ça fonctionne, malgré les bombardements. La liste des défis est immense.

Un exemple de cet après-Assad en gestation. Dans le bureau de ce gouverneur, qui est ici parmi nous, on peut entrer comme on veut. C’est ouvert à tout le monde. Il y a même un bureau des réclamations, chose inimaginable vu la situation. Des expressos sont distribués dans la rue ; avant, il fallait avoir des contacts dans la police pour avoir du café.

L’aide humanitaire est déversée en masse, mais va vers le régime, et sert à payer les tueurs. L’ONU discute si aller ou pas aller. L’Etat barbare d’Assad est reconnu par l’ONU et par la communauté internationale. Mais pas la Syrie démocratique, son peuple qui se bat !

 

Michel KILO, intellectuel et oppositionnel syrien de longue date, co-fondateur du Forum Démocratique, nouveau secrétaire général de l’Union démocratique syrienne [6]

S’insurge contre deux mensonges.

Premier mensonge : « le régime défend le peuple ». Or, on compte 100.000 tués ou disparus, surtout jeunes, 150.000 persécutés, 300.000 blessés, 5 mln handicapés, 4 mln sans domicile, plusieurs millions d’exilés.

Deuxième mensonge : « le régime veut une solution politique ». Or, personne dans le régime n’a une autre opinion que celle de Bachar el Assad. Le régime parle d’une solution politique, mais fait tout contre une solution politique.

 

Monzer MAKHOUS, ambassadeur de la Syrie libre à Paris, représentant pour l’Europe de la Coalition de la révolution et de l’opposition syriennes

Entre armes chimiques et bombes à fragmentation, missiles Scud, barrils explosifs, etc.  –  aucune différence !

Rien n’est fait pour assurer au moins des couloirs humanitaires pour aider cette révolution.

Cela ne fera que radicaliser des groupes extrémistes, et seul le régime va en profiter.

On nous dit : « Bachar el Assad fait partie intégrante du processus de paix ». Ne pas être naïfs ! Ce régime – fasciste, nazi – ne va jamais céder. Il veut seulement gagner du temps. On nous dit : « gouvernement provisoire ». Il ne faut pas avoir d’illusions dans la conférence de Genève ! On parle de solution politique. Mais de quelle solution politique s’agit-il ??

Interventions des députés et politiciens français

 

Philippe Baumel a repris le texte de l’invitation (cf. note 1), tout en se référant à « la politique de fermeté du président ». Cette référence cache mal les divergences au PS concernant la Syrie, comme le montre, d’une part, l’appel de la trentaine d’élus PS et EELV à livrer des armes aux insurgés (cf. note 2) et la réaction très hostile d’un autre député PS, Gérard Bapt, président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, un des relais de la propagande du régime Assad en France. [7]

L’intervention d’Elisabeth Guigou (laquelle, après avoir « introduit le débat », s’est opportunément éclipsée…!) fut un exercice de « diplomatie », d’apitoiement et de paternalisme envers l’opposition. En tout cas très loin des positions et des demandes dont parlaient les révolutionnaires syriens (lesquels refusent clairement la ligne de négociation dite Genève II d’une « transition démocratique » avec le régime de Bachar al Assad, que leur propose Guigou).

De longues louanges de la politique française (« menace d’intervention »), grâce à laquelle la Russie « a été contrainte d’accepter le contrôle international des armes chimiques ».

Résolution 2118 – enfin elle a été votée. Grâce à la France aussi, grâce à cette menace. Bien sûr, je comprends qu’il y ait beaucoup de déception dans l’opposition démocratique par rapport à cette résolution. Mais elle a le mérite d’exister. La France a pesé. C’est une première lueur d’espoir. [8]

De longues envolées sur « ce drame épouvantable », « ce malheureux pays », la guerre civile qui continue, des chiffres de victimes, etc.

Il faut obtenir un cessez-le-feu, pour pouvoir mettre en place des corridors humanitaires.

Impliquer l’Iran dans les négociations. Accepter les négociations Genève II. Leur but est de transférer le pouvoir politique, une transition politique, un gouvernement de transition ouvert à toutes les forces politiques, y compris les gens du régime actuel. Le but est de préserver le socle de la stabilité.

Bien sûr, je sais que l’opposition y est critique, c’est compréhensible, mais il faut éviter des faux dilemmes. Il faut inclure le régime. Sinon, c’est la guerre civile et le chaos. Voilà la tâche (sic !) qui attend l’opposition démocratique « de ce si beau pays », auquel la France « est liée par une longue tradition d’amitié »…

 

Quelques questions de la salle (j’ai dû partir avant la fin)

 

Q. A quand la levée de l’embargo ? à quand enfin les armes pour les insurgés syriens ? pas les Kalachnikov, mais des armes anti-aériennes et antichars ?

Q. Maintenant que l’embargo est levé, il faut rééquilibrer l’opposition du point de vue militaire, par rapport aux unités armées par les Saoudiens ou le Qatar, et  livrer des armes à l’opposition démocratique.

L’ambassadeur français en Syrie, Eric Chevalier : L’embargo a été levé début août. Nous menons un dialogue opérationnel constructif et un dialogue sérieux avec l’ASL. Et nous savons faire la différence entre des combattants avec agenda démocratique et les combattants avec agenda non-démocratique.

 

Q. Est-ce que les minorités vont être protégées par l’opposition ?

Qasem Saad Al Din : Il y a deux ans, l’ASL a adopté une Charte, qui garantit la protection des minorités (voir la note 4). On n’opprimera pas les minorités. Le régime, lui détruit tous les lieux de culte, les églises comme les mosquées. Donne l’exemple du Front des Bataillons Libres, où il y a des Bataillons des Alaouites, des Bataillons des Druzes, des Bataillons des Chrétiens, etc.

 

Q. du président de France Syrie Démocratie, chirurgien : C’est un scandale absolu que l’aide que le Croissant Rouge reçoit de l’ONU aille à Bachar el Assad. Il y a des membres du Croissant Rouge qui ont payé de leur vie.

Q. Cette opposition est plurielle, démocratique, mais pour elle c’est exclu que le régime fasse partie de la solution politique.

Q. Près d’ici, il y a l’ambassade de Syrie. L’ex-ambassadrice est toujours en poste à l’Unesco. Pourquoi cette ambassade n’est toujours pas celle de la Syrie libre ?

Q. Pourquoi la Suède a accueilli 5.000 réfugiés syriens, et la France seulement 700 ?

Longue intervention de l’ambassadeur français : ne répond pas à la question, « oui, les autres pays font plus », détaille les demandes d’asile des Syriens traités par l’Offpra, 1.500, taux d’acceptation 100 % au lieu du taux habituel de 20 % pour les demandeurs d’autres pays, 1.500 titres de séjour. Insiste longuement sur le fait que « la France fut la première à reconnaître l’ASL et l’opposition autour du CNS », ainsi que pour l’aide humanitaire.

Yaihia NANAH :

Petit carré noir Il ne faut plus acheminer l’aide humanitaire par le biais du Croissant Rouge.

Petit carré noir Il ne s’agit pas seulement de l’aide, mais aussi de soutenir des projets de caractère productif.

Petit carré noir Nous demandons aussi à la France que soient reconnues les épreuves de Bac que nous organisons dans les terrains libérés.

Raphaël PITTI donne des informations sur les missions de secours médicaux organisées par le Comité d’Aide humanitaire au Peuple syrien de Metz, auxquelles ont participé déjà 112 médecins, 64 secouristes, 4 formateurs médecins et 2 formateurs secouristes. [9]



[4] Lire aussi son interview dans Le Parisien  http://www.leparisien.fr/international/video-faute-d-armes-nous-perdons-espoir-en-syrie-01-10-2013-3185367.php.  Qasem Saad Al Din est également auteur de la Charte des membres de l’ASL. Lire cette Charte, et sa présentation par Françoise Clément ‘Ce que veut l’Armée syrienne libre’, sur le site Basta! http://www.bastamag.net/article3257.html

[9] Voir les informations détaillées sur le site de ce Comité http://www.comsyr57.org/, où l’on peut aussi écouter l’intervention de Raphaël Pitti à cette réunion http://www.youtube.com/watch?v=Zqb3OYmhH5Y